Regard 67 : « Buddhi ou la faculté d’éveil »

Le cœur de ce numéro de Regard porte sur une réflexion et une tentative d’analyse de la faculté de discernement, de connaissance juste chargée de pallier à l'ignorance, « Buddhi ».

Nouvelle parution !

Regard 67 : « Buddhi ou la faculté d’éveil »

Le cœur de ce numéro de Regard porte sur une réflexion et une tentative d’analyse de la faculté de discernement, de connaissance juste chargée de pallier à l’ignorance, « Buddhi ».

Buddhi :  intelligence en tant que faculté d’éveil, d’intuition illuminatrice, de source des compréhensions métaphysiques ultimes ; l’intelligence impersonnelle antérieure à l’individuation. (Déf. Tara Michaël)

D’après les enseignements du Yoga, seule la connaissance juste permet de faire disparaître l’illusion. Buddhi est la manifestation la plus élevée de notre esprit, éclairée par la lumière de la Conscience.
Pour connaître quelque chose sans erreur, la faculté « Buddhi » doit être claire, attentive, vigilante, concentrée. Lorsqu’elle n’est pas soumise à l’agitation mentale ou à l’inertie, Buddhi apprécie chaque élément de la vie à sa juste valeur et à sa juste place et discerne parfaitement ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Tant que Buddhi n’est pas développée, nous continuerons à être ballotés entre désirs et aversions (raga et dvesha ), à croire nos pensées, à vouloir changer les autres et le monde. Buddhi peut être développée par la pratique de l’observation détachée de tous les phénomènes intérieurs et extérieurs (Prathyahara).
D’après les enseignements du Yoga, « buddhi » traduit l’expérience concrète de l’éveil.

Vous trouverez dans ce nouvel opus les articles de Sandra Ermeneux, Marina Margherita, Michel Alibert, Malek Daouk et Philippe Météreau que je remercie pour leur généreuse contribution ; ainsi que vos témoignages, réflexions, inspirations sur le thème du dossier.

Bonne lecture !
Najia Begny, coordinatrice de la revue Regard-IFYM