La voie du Coeur – A. De Souzenelle et F. Skali

Le coup de coeur de Lucile Jouvenel, Najia Beigny et Françoise Klein. Dans notre parcours de yoga, nous avons été toutes les trois marquées par Annick de Souzenelle et Faouzi Skali qui ont enregistré un cycle de 4 conférences sur la transversalité des spiritualités.

Le coup de coeur de Lucile Jouvenel, Najia Beigny et Françoise Klein

Dans notre parcours de yoga, nous avons été toutes les trois marquées par Annick de Souzenelle et Faouzi Skali qui ont enregistré un cycle de 4 conférences ci-jpointes sur la transversalité des spiritualités.

La voie du coeur, conférence N°1
La voie du coeur, conférence N°2
La voie du coeur, conférence N°3
La voie du coeur, conférence N°4
Coup de coeur de Lucile Jouvenel

Parce que la lumière est unique, voici les conférences d’Annick de Souzenelle et de Faouzi Skali.

Une ressources fondamentales dans les nombreux éclairages qu’elles apportent entre autre sur:

– les fondements des spiritualités (au-delà des images colportées par les religions),

– la force de l’engagement envers soi même,

– la présence intrinsèque de l’Amour infini,

– la complémentarité de toutes les philosophies.

Une manière de croiser des traditions spirituelles, d’élargir les champs de réflexion et d’ouvrir la Conscience pour approcher l’essence.

Annick de Souzenelle a consacré sa vie à retrouver la source et la lumière des textes hébreux de la Bible pour en révéler la quintessence voilée par les siècles.

Faouzi Skali est écrivain, spécialiste du soufisme dont il pratique la voie depuis plusieurs années.

Coup de coeur de Najia Beigny

Je connais bien Faouzi Skalli. C’est un grand ami que j’ai connu au Maroc dans les années 80. Je pratiquais le yoga en même temps que je participais aux sessions de méditation et chant du “dhikr” qu’il avait mis en place. Nous étions un bon groupe de pratiquants marocains et français.
A la suite d’un stage de yoga avec François Lorin (que nous découvrions à l’époque !), nous avions ressenti le besoin de faire le point entre la pratique du yoga (que certains marocains jugeaient incompatible avec notre tradition musulmane qu’ils pensaient trahir !) et la pratique du soufisme ; nous avons invité Faouzi à une rencontre avec François : 3 heures d’échanges passionnants, respectueux. Moments inoubliables . A la fin des échanges, dans un grand silence, nous étions tous en pleurs … Yoga et soufisme, deux voies mystiques très proches dans leurs pratiques et leurs enseignements.
Je regrette que nous n’ayons pas gardé une trace de cette rencontre. 
Disciple de la Tarika (voie spirituelle ) Qadiriya Boutchichiya, grande confrérie soufie située dans le nord-est du Maroc,  Faouzi Skali  nous avait fait un beau cadeau en organisant une rencontre avec son maître le Cheikh Sidi Hamza Qadiri Boutchich. 

Faouzi Skali est le fondateur du Festival de Fès des musiques sacrées du Monde et de son colloque « Une âme pour la mondialisation » ainsi que du Festival de Fès de la Culture Soufie dont il est le président. Il a beaucoup contribué au rapprochement des différents courants spirituels de toutes les traditions en organisant au Maroc des rencontres, conférences , concerts de musiques et danses sacrées.
Lors de ces rencontres , nous avons pu écouter Arnaud Desjardins, Christiane Singer, et …Annick de Souzenelle , entre autres grands invités de Faouzi .
Il assure actuellement la direction pédagogique de l’Institut des sagesses du monde à Bossey sur Céligny en Suisse.
Il intervient également dans le cadre de l’Institut d’Anthropologie spirituelle à Angers, sous l’égide de Annick de Souzenelle.
Faouzi Skali est auteur  de nombreux ouvrages dont : Guérir l’esprit (ouvrage coécrit avec Jean-Yves Leloup et Lama Denys Teundroup), Moïse dans la tradition soufie, Jésus dans la tradition soufie, le Face à face des cœurs, Traces de Lumière…

Coup de coeur de Françoise Klein

J’ai une profonde reconnaissance pour Annick de Souzenelle qui m’a « accompagnée » tout au long de mon mémoire de yoga qui avait pour thème « yoga, chemin de verticalité, une traversée vers la lumière ». Elle m’a permis de faire lien entre plusieurs voies dans lesquelles je cheminais alors et qui me touchaient toutes, la Kabbale et le symbolisme des lettres hébraïques, le Tarot initiatique, et bien sûr le yoga, la tradition indienne et son propre symbolisme.

Lire Annick de Souzenelle demande sans doute investissement et persévérance, mais à l’époque je n’en manquais pas car j’étais passionnée par mon sujet de mémoire et j’ai dévoré la plupart de ses ouvrages, m’attardant tout particulièrement sur « le symbolisme du corps humain » (espaces libres, Albin Michel). Ce que j’aime chez A. de Souzenelle c’est sa culture immense, la précision de la pensée, et aussi toute la poésie qui se dégage de ses écrits. Son « verbe » me touche et m’entraîne vers un « au-delà des mots et de la pensée ».

Quelques citations:

« Resté seul « en bas » », l’homme butte contre le non-sens de sa vie qui devient inhumaine à force de n’être qu’humaine »

Le symbolisme du corps humain

« Dans l’obscurité de ce long désert qu’est notre passage terrestre, notre colonne vertébrale est le guide lumineux de celui qui sait voir. Elle est l’outil de celui qui sait oeuvrer. Elle est le chemin de celui qui peut monter »

L’Egypte intérieure ou les dix plaies de l’âme

Pour Annik de Souzenelle, la colonne vertébrale est arbre de vie, lieu sacré de l’accomplissement de l’humain:

« Les eaux d’en haut descendent en l’homme à chaque instant, ce qui le rendrait « ivre » du divin, s’il ne portait ses intérêts ailleurs et au lieu d’entrer dans cette ivresse, n’allait chercher des ivresses qui le détruisent. L’ivresse du divin est connue de ceux qui accomplissent la totalité de l’arbre de vie qu’est la colonne vertébrale, arbre de vie et arbre de la connaissance… »

Le symbolisme du corps humain

« Une résonance s’établit comme un lointain écho, mais qui devient de plus en plus proche, entre le chant du mythe et celui d’une mémoire secrète, qui tout à coup s’élève et fait se souvenir…Elle saisit l’être dans un souffle nouveau qui le porte à danser, à se faire vrille, flèche, à percer le ciel. Il ne sait plus rien, si ce n’est que tout a pris sens et vie. Il n’est plus dans la prison du labyrinthe »

L’Egypte intérieure ou les dix plaies de l’âme